Jean-Louis Lippert
MAMIWATA

AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR
trente ans après la première publication de Mamiwata

Épopée d'Anatole Atlas aède, athlète, anachorète est un cycle romanesque en sept volumes dont la publication s'échelonne de 1990 (Pleine lune sur l'existence du jeune bougre) à 2012 (Ajiaco, réédition en 2018). Pleine lune exposait un personnage problématique au cœur des contradictions de son temps. Mamiwata lui donnait une grand-mère d'origine portugaise, chanteuse de fados sur le fleuve Congo. Les cinq autres romans faisaient de lui le petit-fils d'un poète communiste grec ayant traversé le XXe siècle nanti d'une mémoire homérique. Sept livres ayant pour épicentre le canal de Bruxelles, en surplomb duquel se dresse une tumeur de verre et de béton nommée tour Panoptic dès Mamiwata… Que s'y trame-t-il ? Sans doute ce qui doit échapper aux regards, derrière l'iconostase où s'exhibent les idoles des vitrines mondialisées. Le marché de la guerre étant consubstantiel à la guerre du marché, Mamiwata s'achève sur une opération militaire de grande ampleur au Congo. C'est pourquoi ces six chants de deuil pour une sirène du fleuve, trente ans plus tard, trouvent un écho dans Le Septième chant de la Sirène, provoqué par les actuels massacres à Ghaza… Toute l’architecture du cycle – particulièrement Mamiwata, pour ce qui concerne les évènements tragiques de Stanleyville en 1964 – est construite sur l’enchevêtrement des branches de la famille grecque des Théokratidès et de la famille juive des Evangelista. Trente ans passent comme trente siècles. L'aède ne témoigne-t-il pas depuis trois mille ans d'une interminable guerre de Troie et de Canaan ? Non sans avouer – devenu anachorète – qu'il n'eût pu concevoir sa mélopée s'il n'avait été à la fois grec et juif.

J.-L. L., 2024.

520  pages     25 € (broché) et 9,99 € (numérique)

ISBN   978-2-39075-094-9
© 2025, Jean-Louis Lippert & Asmodée Edern

Disponible en librairie
Et principalement à la  

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