Look there, look there
Œil imaginal est le globe se mirant en Shéhérazade.
À l’orée de l’invisible, elle guette les ultimes lueurs de l’horizon marin. Cette nuée rouge, il suffit de son regard pour en
faire un rideau qui se lève sur les tournois du monde. Ainsi voit-elle à Damas décapitée la statue du poète Abû Ala al Maâri, dont s’inspira Dante pour sa Divine Comédie.
(« Deux sortes de gens sur la terre, écrivait-il. Ceux qui ont la raison sans religion. Et ceux qui ont la religion et manquent de raison. »)
Quelque mort est-il jamais revenu de son tombeau –
demandait à Shéhérazade, voici mille ans, le poète Abû Ala al Maâri – pour nous
dire ce qu’il y a vu ou entendu ? Ce n’est pas l’île d’Atlantide qu’il
faut voir, mais l’invisible qui vit en elle – répond sa propre statue sans tête à Damas.
(Ô Phénix, entre blanche colombe de Jérusalem et noir hibou d’Athéna !)
Shéhérazade en veut au monde oriental d’avoir occulté,
non tant ses contes ou elle-même – dans la double tradition religieuse et
philosophique propre à la culture arabo-musulmane – que l’importance des
légendes véhiculées par l’œil imaginal depuis le fond des âges et transmises au
long des siècles durant les nuit de veille par d’innombrables femmes, dont son
nom seul est trace dans la mémoire occidentale. Contre Kapitotal,
suggère-t-elle, un tel héritage n’est-il pas l’arme ultime pouvant être fatale à la tour Panoptic ?
(Que sont 10.000 drones à 10.000 mètres, lançant la mort
à 10.000 kilomètres depuis quelque écran de Floride, face à un seul tapis volant ?)
Multiples sont les enjeux d’un théâtre né des plus
vieilles fables du Levant, qui par sa voix devaient renaître sur une île à l’extrême du Couchant.
Tout être est centre de la Sphère.
À l’heure de la mort, l’esprit revit sa propre vie comme toute l’histoire de
l’univers. Il s’éprouve point central ainsi qu’à la surface d’une sphère
infinie. Ce n’est donc pas la nostalgie des vieilles pyramides sociales qui m’a
fait scruter d’un œil neuf le renversement du roi Lear dans mon Théâtre /
Roman, mais la promesse d’un monde sphérique annoncé par cette pyramide
inversée. La leçon de Shakespeare est qu’un voilement de lucidité du monarque – on
put le voir chez De Gaulle ou chez Qadafi – déclenche un processus
démoniaque d’aveuglement qui est le signe du monde moderne. Les propriétaires
de l’humanité ne peuvent rien savoir de l’humour shakespearien dont ils font
preuve, gérant leur monde selon la loi du look. Si les souverains
d’aujourd’hui règnent par leurs sigles, je vois deux films se préparer sur un
certain YSL. Ces lettres frappaient la défunte revue Digraphe, morte parce
qu’à l’heure de la guerre en Iraq plusieurs textes déplurent à Napoléon IV, qui
en avisa son obligé Pierre Bergé, patron de la marque et bâilleur de Gallimard
au nom d’une fictive amitié qui nous aurait liés. « Look there, look
there » : ce sont les derniers mots de Lear juste avant de
mourir, géniale affirmation de la puissance physique et surnaturelle du regard
dans le théorème de l’art, antagonique au sens planétaire que donnent à ce
verbe les shows de la tour Panoptic pour le profit de Kapitotal. De même que
s’appelait Jean le bouffon de Lear, je me suis fait accompagner les dernières
années par un fool du même nom, ce Jean que je fis publier tes folies
dans ladite revue, tant la Sphère de ton Atlas répondait au Globe Theatre.
Mais toute culture n’existe que par l’humus. N’ai-je pas débuté sous les habits
d’un Paysan de Paris ? La Kulturindustrie se nourrit
d’une chimie traitant le corps aussi mal que l’esprit. Cet humus est donc
absent dans l’expérience de Jean, carence propre aux six personnages conviés à
se produire tout à l’heure. Jean fut seul à signaler, je l’en remercie au
passage, que je ne quittai le jury du Goncourt en 68, après moins d’un an de
présence, que suite à une cabale montée par l’animateur de l’émission, alors jeune
journaliste au Figaro, devenu de ce jury le pivot.
N'a-t-on pas bien le droit de papoter un peu, même sur l’Atlantide ?...
J’ai depuis trente ans
lavé ces souillures dans un bain de lumière. Ce dernier mot n’est-il pas l’ultime
sorti de ma plume juste avant la mort ? Même s’il ne se trouve aucun lecteur
pour ces phrases posthumes – qui prendront place en un volume de la Pléiade
imaginaire –, dans les profondeurs du monde elles s’accompliront. Bien sûr,
inconcevable est pour tes contemporains pareille idée, tout occupés qu’ils sont
à gérer les réseaux de leurs communications, c’est-à-dire à remplacer les liens
spirituels par des rapports techniques. Importait-il vraiment que fussent
entendues les prières d’un moine dans quelque cloître ? Les ermites au
désert ne l’ignoraient pas, non plus que les aèdes, qui se font ouïr des muses jusque
en Atlantide. Qu’avons-nous d’autre comme armure que nos blessures ? Et si
mortelles furent nos flèches, n’est-ce pas d’y avoir trempé la pointe ?
Ainsi nos adversaires surarmés prouvent-ils que sous la cuirasse demeure une
âme humaine, et que n’est pas vain le combat pour l’onde de vie. C’est à un
mort qu’il revient d’éclairer ce mystère indéchiffrable sous les illusions d’un
monde chiffrable occultant l’être de la Sphère. Car jamais les vivants ne
s’étaient soumis à d’aussi viles sorcelleries qu’à celles de leurs divinités
électroniques usurpant la magie des sources et des rivages édéniques. Mes
racontars, prends-les comme l’écume sur les vagues où tu t’enroules chaque
jour, lancées depuis l’île à l’assaut des digues de l’opinion, rempart fortifié
de leur superstition. J’entends qu’une source de profits à la croissance
exponentielle serait la matière première de l’économie numérique, recueillie
par les firmes high-tech. « Big Data » se nommerait l’idole
monstrueuse gonflée des signes quotidiens de milliards d’individus pouvant être
traités, recyclés, revendus sur un étal planétaire où la mouchardise devient la
principale marchandise. Lady Gaga serait la prêtresse de ce culte Google,
Apple, Gagbook, Amazon – qui exploiterait « de l’information à
l’état pur » ! D’une rive à l’autre de l’Atlantique
divergeraient les avis relatifs à une régulation de cette religion ; l’Amérique,
exclusive propriétaire de ces filiales de la tour Panoptic, voyant dans un tel
vœu croyance archaïque. Mais qui d’autre que les ermites et les moines dont
je parlais furent-ils à l’origine des premières bibliothèques ? Et qu’a
fait d’autre l’édition littéraire européenne que sacrifier en l’aède la voix de Shéhérazade ?...
J’ai des sens donc j’ai
sens et j’essence. Ainsi se définit l’humain si les mots ont un sens.
L’information n’a de sens que le sens, dit « mana »
dans la langue arabe comme dans maintes cultures traditionnelles. Quel non-sens
programmé pourrait-il donc s’approprier l’information ? Celle-ci mériterait
sa formule explosive, à l’instar de celle de l’énergie, qui en ferait le
produit du mana et de la vitesse de la lumière au carré. Nous y sommes.
Le moindre atome de sens, non soumis au processus de fission mais de fusion, recèle
un potentiel non de destruction mais de création comparable à Hiroshima. Tel
est le cœur de mon message. La machine informationnelle, maîtresse de tous les
systèmes de signes, fonctionne pour empêcher la communication des vivants et
des morts. Elle se substitue à toute allélogie – s’il faut traduire
ainsi l’Allèloukhia. Son principe est celui du brouillage des voix de
l’au-delà, comme des visions produites par l’œil imaginal. Elle n’est pas médium
de l’esprit, mais véhicule à grande vitesse d’une circulation sans fin de la
matière. Car les impulsions électriques relèvent de l’énergie. Seul un mana
les convertit en informations porteuses de sens, ou en médias de l’esprit…
La preuve expérimentale en sera donnée par le théâtre de l’Atlantide. Ainsi fait voile sur l’Atlantique
en direction de l’Atlas une nef ayant à son bord les six auteurs français qui
forgent l’opinion d’un pays. Par un étrange destin, j’écrivis la même année que
Pirandello – 1921 – sous le titre Anicet ou le Panorama, l’histoire de
six personnages en quête de leur auteur. Théâtre, il n’y a pas plus haut
langage que toi sur cette scène qui tangue au gré de la marée vers la vieille
casbah d’Agadir. J’ai toujours vu la singularité d’être plusieurs dans l’écriture,
à la différence de ces six-là qui pris ensemble n’en font qu’un seul.
« Il s’est sûrement passé quelque chose de terrible dans ce pays, mais
quoi ? » s’interroge dans son dernier livre un de ces écrivains, dont
la médaille impériale du masque scintille en figure de proue. J’ai dit du bien
de ce garçon, dans Les Lettres françaises, pour son premier roman. Mon
Jean t’a fait part de leurs querelles de préséance auprès d’un même éditeur.
Est-ce la frustration de Monsieur Jourdain, résigné à ne faire que de la prose ?...
Mais non.
L’outrecuidance est telle, chez cet auteur, qu’il doit cumuler fantastiquement
les prestiges de la révélation prophétique, de la vision poétique et de la
réflexion philosophique au service de la tour Panoptic et pour le profit de
Kapitotal. Ce dont tu l’accusas publiquement voici trente ans, comme il
présentait à Bruxelles un Paradis sans ponctuation qui prétendait
améliorer celui de Dante. Les femmes seront aussi ravies d’apprendre que son
roman Femmes ouvrit la voie au féminisme. Il y a surtout la sensation
que chacune de ses pages imite les apophtegmes à sa propre gloire d’un Debord,
manière pour le bourgeois de paraître en surplomb de son temps par le génie
d’une pensée révolutionnaire se doublant d’une expérience de vie sublime à
chaque instant. Mais faute que puisse être égalé le modèle, et par absence
d’humus, s’alignent des pages touristiques dignes du Guide du Routard. L’on ne
s’étonnera pas si l’une a retenu mon attention, qui donne à lire : « Le
culte religieux communiste pour le couple Aragon-Elsa a été tel que
l’équation : jeune écrivain français + femme venue de l’Est ne pouvait
être causée et recomposée que sur ce modèle ». Cette phrase, en langue
française, peut-elle avoir un sens ? Quelle grammaire accordera-t-elle
cohérence à une équation causée et recomposée sur un modèle ?
Serait-elle née de l’ordinateur de Lady Gaga (Google, Apple, Gagbook,
Amazon) ? Cet insolite assemblage verbal vient d’un auteur sans qui, selon
ses propres dires, le français serait une langue morte. Sans qui, ajoute-t-il,
« il n’y aurait plus d’autre autorité que celle, muette, des
marchés financiers ». Comme si ceux-ci se dispensaient d’un bavardage,
d’un papotage, d’un caquetage, d’un commérage, d’un radotage de chaque instant,
dont le babillage de la littérature française contemporaine est un servile
écho… Toute phrase vraiment écrite ne réclame-t-elle pas, pour la révélation de
sa splendeur, une lecture sans autre mesure que les siècles ? Tel est le
cas pour ces mots, vers la fin de L’Inspecteur des Ruines : « Faits
et méfaits divers arrivés hier, demain, d’une aurore à l’autre, il y a du drame
partout dans les faits et méfaits divers… ». Lady Gaga, M’sieurs-Dames,
n’est là que pour vous empêcher de savoir combien la véritable avant-garde au
lendemain de la Seconde guerre mondiale c’est Elsa Triolet…
Je te vois
feuilleter sur la digue un livre de poche acheté dans son vrac à un marchand
des rues le prix d’un café – si étrange, qu’il mérite une heure de lecture
malgré son prix Goncourt indiqué sur la couverture. Toi qui ne t’intéresses pas
à ce genre de bouquins, non plus qu’à cette catégorie d’écrivains dont l’aura
se parfume inévitablement d’allusions au situationnisme, n’as pu t’empêcher de
céder à la tentation d’un titre aux signifiants gravés dans la mémoire
collective depuis l’assassinat d’Aldo Moro : Rue des Boutiques Obscures.
Pour le centenaire de la NRF, cet auteur fameux ne s’était-il pas permis
quelques éloges de Guy Debord dans une publication de circonstance qui t’avait
fait rire sur la plage d’Aourir ? En reflet de son propre dernier
best-seller – Dans le café de la jeunesse perdue – se voyait
présentée la dérive comme une invention des années 50, histoire d’octroyer à
son œuvre un fumet d’avant-garde aux nez peu délicats d’un public dressé pour
consommer des marchandises avariées d’époque plus récente que leurs modèles,
dont nul ne sait plus rien. Si lâchement torché que se présente cet ersatz où
les personnages vont et viennent entre leurs identités floues, son seul mérite est
de témoigner d’un temps où la contrefaçon d’une aventure est ce qui arrive de
mieux à la littérature. Sous l’apparence d’un roman policier nimbé d’un climat
d’espionnage à prétention métaphysique, aucun risque réel n’est pris par
l’auteur, permis à son héros, offert au lecteur. Tout est faux, mais semble
vrai, comme lunettes solaires et stylos, montres et cosmétiques de grandes marques
écoulés à la sauvette avec ces bouquins d’occasion. Pris dans son vieux sens, épatant
serait le mot juste pour qualifier cette pacotille dont la valeur ne tient
qu’à la dorure, donc à l’aveuglement du client. Ce petit exemple concret permet
de remonter la filière du faux – parfaitement contraire au Mentir-Vrai –
caractérisant un monde où l‘habileté dans la falsification vaut titre de
gloire. C’est par une logique généralisée de prohibition comparable à celle
ayant jadis frappé l’alcool, que s’est imposée l’industrie des substituts
frelatés, de sorte que nul ne soit plus supposé reconnaître la différence entre
bœuf et cheval, comme entre pensée politique et cochonneries estampillées du label BHL ou DSK...
La tyrannie
bestiale exercée par Kapitotal impose une soumission sans faille du personnel
domestique préposé aux écritures. Puissent quelques mortels s’en apercevoir,
grâce au théâtre de l’Atlantide ! Shéhérazade éclaire d’un jour sans
complaisance les morceaux de luxe à l’étal d’une civilisation. Le destin des « Faits
et méfaits divers arrivés hier, demain, d’une aurore à l’autre… » révéla
ces derniers temps comme en sont avariées les pièces de premier choix, ne
rutilant dans la vitrine que par la magie des éclairages, avec la complicité
d’une armée de margoulins. Mais, comme les sous-produits sont au cœur du trafic
de la viande – les déchets rapportant un profit maximal –, c’est la masse des
bas morceaux, devenue matière première à moindres frais pour l’industrie
culturelle – jeux vidéo, téléfilms ou édition – dont prospère la tour Panoptic.
Un gigantesque équarrissage est donc en cours. Il est certain que la
transformation des excédents de masse humaine appartenant aux races damnées par
la Bible, en farine animale pour volailles de la race élue, se réalise. La
politique occidentale s’y emploie. Nous voyons toute la côte africaine, du
Maghreb au Cap en passant par Lagos, proie d’une dévoration vorace non sans
bénédiction christiano-salafo-sioniste. Les plans de Kapitotal sont-ils
dissociables du cannibalisme ? L’histoire entière du capitalisme le
conduit, dans un processus où son progrès ne se prive d’aucun anéantissement,
vers une chimère paradisiaque ayant pour corollaire l’enfer : un monde anthropophage
où règne la force brute, où l’autorité suprême appartient au bourreau. Toute
l’allégresse frénétique dont il accompagne son avènement n’a d’autre perspective
que le néant, les victimes elles-mêmes sommées d’acclamer leur propre mise à
mort dans une fête grandiose du nihilisme. Les rapports humains chutent au
niveau de l’élémentaire, leur nature devient zoologique. Le poison du crime
coule donc dans les veines du marché mondial. Champ de bataille ainsi qu’un
corps malade, l’humanité se partage entre cellules victorieuses ou vaincues.
Dans certains organes le cancer prolifère en tumeurs cent fois plus grosses que
l’organisme global, dont la plus grande part des membres se décompose en une lèpre putride…
Pourquoi s’en
étonner ? Si le commerce et la guerre ont une finalité commune – anéantir
l’adversaire – ne s’ensuit-il pas nécessairement que la guerre du commerce et
le commerce de la guerre, mondialisés, n’opposent plus que propriétaires de l’espèce
humaine et esclaves ? Quelques firmes contrôlant l’essentiel du chiffre d’affaires
planétaire peuvent aisément bafouer ce qui, depuis Montesquieu, fondait l’idée
de démocratie : le pouvoir arrêtant le pouvoir. Leur concurrence par la force
militaire ne s’exerce qu’aux dépens du réel ennemi, le prolétaire, dans une
parfaite unanimité du chœur proclamant la défense des droits de l’homme.
Survient-il un hiatus dans le discours officiel ? Nul n’est en mesure de
s’émouvoir du fait que seuls deux pays votent contre une convention
internationale sur la protection de la diversité culturelle à l’UNESCO, puisqu’ils
sont le cerveau du monde : Etats-Unis et Israël...
Ainsi la trinité sacrée des social-démocraties libérales et libertaires – compétition, liberté,
concurrence –, une fois victorieuse, impose-t-elle son programme :
tyrannie, monopole, soumission. Qui s’en plaint, si la force de travail ne
dispose d’aucun moyen de faire entendre sa voix ? Le discours dominant,
seul autorisé, ne s’exprime-t-il pas au nom de la totalité ? La Sensure
est, en effet, totale, quand aucune autre vision du monde n’est supposée
exister que celle de Kapitotal, déployée sous les projecteurs de la tour
Panoptic. « Maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans le
malheur que tu en tireras ta nourriture tout le temps de ta vie. »
Cette sentence divine, énoncée dès la Genèse, ne légitime-t-elle pas à jamais l’ordre
existant ? Si l’on prend Adam pour père de l’engeance humaine, Abraham
étant celui des peuples sémites, Isaac celui des Juifs et Jacob celui d’Israël,
donc de la Terre promise, Moïse n’offre-t-il pas au Peuple élu, guidé par le
prophète Josué, la jouissance exclusive d’un Canaan sans frontière moyennant
pillage et carnage dûment autorisés ? Mais Saint Paul, premier manager
du christianisme, affirmait : « Car, de même que tous meurent en Adam, tous ressusciteront en Christ ».
Si notre théâtre de l’Atlantide a un sens, veuille le résumer par ces mots : Si toutes meurent en Eve, toutes ressusciteront par Shéhérazade…
Look there est également disponible au format PDF (télécharger 8 pages = 109 Ko).
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