Cheikh Abdelhak Ibn Haqq-al-Yaqîn
Confession de Nafissatou Diallo
La mauvaise foi seule expliquerait que,
soutenue par les puissants lobbies africains dont s'exerce le despotisme sur l'Amérique depuis l'élection d'un nègre à la magistrature suprême,
je m'en tienne à nier le viol dont fut ma victime un homme connu pour investir sa libido dans l'exclusive défense du bien public.
S'il fut soumis par ma faute à une suite ininterrompue d'humiliations ; si sa réputation fut bafouée sans le moindre scrupule moral et plus encore,
s'il souffrit dans sa chair autant qu'au plus profond de son psychisme, sans bénéficier de ce baume consolateur qu'eût
constitué la plus petite expression de remords dans la bouche de sa tortionnaire ; plus encore, si le calvaire enduré par lui dans la
chambre 2806 fut travesti en son contraire par l'un de ces simulacres dont usent les ennemis de l'Etat d'Israël quand ils déguisent en persécutés les
fanatiques islamistes jouissant de sa sollicitude pour présenter l'Etat juif comme colonial et raciste, allant jusqu'à interdire l'hypothèse de faire
observer quelle écrasante proportion de Palestiniens grouille au sommet des industries de la communication planétaire, toute affirmation de
pareille évidence assurant son auteur d'être traîné devant les tribunaux pour complicité de génocide ; il me plaît d'avouer ici quel vénal
mobile motivait un tel amas de turpitudes : l'ambition d'une esclave de mater l'esprit des maîtres par une spéculation mystique, en forme de pièce
de théâtre, qui serait jouée à la Comédie française.
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